Chaque 25 septembre, la Nation rend un hommage solennel aux anciens harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu pour la France au cours de la guerre d’Algérie de 1954 à 1962.
 
A la demande du Premier ministre, nous avons fait pavoiser nos édifices publics pour commémorer l’engagement des troupes étrangères d’Afrique au sein de l’armée française.
 
Le registre de l’armée française compte plus de 160 000 harkis engagés tout au long de la guerre. Les harkis ont fait le choix de la France et de se battre pour elle. Toutes et tous l’ont servi avec loyauté, courage et abnégation.
 
Seulement, à la fin de la guerre, les anciens supplétifs et leurs familles ont du faire face à l’abandon de la France et à l’horreur des représailles perpétrées par le Front de Libération Nationale (FLN). En 1962, la France a accueilli 80 000 d’entre eux en métropole et les a maintenu dans des camps de transit ou les hameaux de forestage ; des conditions aux antipodes de nos valeurs.
 
Depuis, les hautes autorités de l’Etat ont reconnu officiellement avoir manqué à leur devoir de protection et d’accueil, au détriment de ceux qui ont placé leur confiance dans notre pays. La guerre d’Algérie est un chapitre douloureux de notre histoire et reste une plaie ouverte dans notre mémoire collective.
 
Par cette journée nationale, la France souhaite réaffirmer aux anciens harkis sa profonde reconnaissance et sa solidarité. Naturellement, nous nous joignons à cette démarche.
 
Le maire,
Frédéric Poma