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Dès 1925 Projection d’un film muet tous les quinze jours au café Cresp, c’est aussi le début de l’électricité au village.
En 1925 Le Portail neuf sert de décor au film de Henri Desfontaines L’espionne aux yeux noirs. Une brune et ténébreuse espionne livre les clefs de la ville aux ennemis, les soldats croates foncent.
En 1930 Cresp se sonorise… tout comme les films qui y sont projetés
En 1934 Une des scènes principales du film Gaspard de Besse d’André Hugon, fut tournée au 32 de le Grand’rue.
Raimu incarne le personnage de Gaspard, grand admirateur de Mandrin qui vient d’être exécuté. Témoin d’injustices odieuses, Gaspard de Besse se révolte et prend l’argent des riches pour le donner aux pauvres. Arrêté, il est roué sur la place publique et meurt pour la liberté.
En 1936 Jacques Daroy vient à Tourrettes, tourner La guerre des gosses, l’histoire d’une rivalité entre deux écoles.
Le grand banquet sur la place de l’église et la célèbre bagarre qui s’en suivit entre Saturnin Fabre et Jean Murat, l’idylle naissante entre l’instituteur et l’institutrice devant un verre, au café du Midi chez Gaby, restent dans les annales. De nombreux tourrettans furent figurants.
En 1938 Christian-Jaque réalise Ernest le Rebelle avec Fernandel, Le Vigan et Mona Goya. Il faut avoir vu Le Vigan en dictateur sud-américain devant la petite gare de Tourrettes où quelques scènes majeures furent tournées les 15 et 16 août.

Extrait du film Ernest le Rebelle

Photos du film Ernest le Rebelle (devant la gare)

Durant ce tournage la locomotive 120 N°11 fut affublée d’une cheminée tronconique et d’un chasse buffle, la voie ferrée y était jalonnée de cactus.

 

En 1942 Tobie est un ange film de Marc Allégret tourné en zone libre mais dont le négatif a été détruit dans un incendie, avec Rellys acteur principal.

En 1942, Marcel Carné réalise Les visiteurs du soir, la campagne tourrettane y est largement utilisée pendant le tournage: le Prieuré des Valettes, les oliveraies de Plan Bouisson.

En 1942-43 au Prieuré des Valettes Prévert, Kosma, Trauner et Carné préparent les Enfants du Paradis.

Au Prieuré

Le Prieuré racheté par un couple d’anglais en 1969 est un domaine chargé de légendes raconte Johanna Millar qui habite aux Valettes.

En 1943, Ademaï, bandit d’honneur, réalisé par Gilles Grangier avec Noël Noël à l’affiche.

En 1946, la place du village, à l’ombre du clocher sert de décor à quelques scènes du film de René Le Hénaff: Les gueux au paradis

Deux joyeux drilles campés par Raimu et Fernandel, en costume de St-Nicolas décident de mettre de l’animation dans une kermesse villageoise. Malheureusement les deux larrons sont fauchés par une voiture, meurent et montent au paradis, après un détour en enfer. Les deux compères ressuscitent après ce voyage périlleux. L’apparition de Fernandel monté sur son âne et coiffé de la mitre épiscopale suscita l’hilarité générale sur la place de Tourrettes.

En 1950, dans Juliette ou la Clé des Songes Marcel Carné fait tourbillonner, au son d’un accordéon, des gens sans mémoire. Gérard Philipe (Michel) rêve… on pouvait le voir recommencer maintes fois une scène sur le chemin de ronde. La scène de l’incendie fut tournée à la Bastide qui est maintenant la Maison du Pré (La Farandole).

En 1950, Marcel Blistère tourne cet âge sans pitié.

Des loufoques tournent un film peut-on lire sur des affiches publicitaires. Cette comédie musicale en couleur évoque avec bonne humeur l’aventure de quatre jeunes gens en vacances dans le midi qui font de la figuration afin de réparer une vieille automobile. Des amuseurs comme Alerne, Colette, Darfeuil, Demange, José Noguéro apporte à ce film une note comique. Jean Tissier y est irrésistible quand il court à perdre haleine dans les rues du village. Pour les besoins du film, on recruta une grande partie des figurants dans la jeunesse tourrettane, Simone Boéti, Anne-Marie Viale, Catherine Bono, Doudou Donneaud, Marinette Scalzo, Josette Carèze, Titine et Jeannot Broquiero, Victoire Musso, Gaby, Jean et Marie Pellegrino, Jojo Ventura, Marie Olivier, Mimine, Marie Thérèse Taladoire…

Avec la fin de la deuxième guerre mondiale, les cinéastes américains découvrent les joies du tournage dans le midi.

En 1948, Les diables de l’Oklahoma film de John H.Auer, retrace un fait d’armes de la guerre toute proche. Sur la place de Tourrettes, déambulent soldats et camions militaires venus libérer un village en Sicile, et Frank Sinatra s’y faisait remarquer en GI.

En 1955, lors du tournage de La main au collet d’Alfred Hitchcock, Grace Kelly aimait se reposer sur la borne kilométrique devant le garage Sartory, d’où le surnom de cette borne: la borne Grace Kelly.

Photos du film La main au collet

Alfred Hitchcock pendant le tournage dans Tourrettes avec son assistant metteur en scène Herbert Coleman et sa Script Claire Behnke Mason (Devant le parking de la Madeleine).

A l’entrée du village

Devant le café des sports

Claire Behnke Mason

Sylvette Baudrot à gauche sur la photo

Eh oui, les brebis circulent sur la départementale!

Les photos du tournage de La main au collet proviennent de la collection privée de Sylvette Baudrot.

En 1958, Delmer Daves tourne des scènes de la libération dans le village dans son film Diables au soleil (Kings Go Forth), avec Frank Sinatra, Tony Curtis et Nathalie Wood.

Remerciements à Fabrice Pacini, André Faggioli, Damien Bagaria, Hélène et Jean Baussy. qui ont fournis photos et documents

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