Sommaire

  1. Un peu d’histoire
  2. Galerie photos 1917-1972
  3. Le projet d’A Rocha
  4. L’équipe en place
  5. Contact
  6. Sorties découverte
  7. Fêtes de saisons (printemps et automne)
  8. Plan d’accès
  9. Sentiers de randonnées aux Courmettes
  10. Brochure sur les Courmettes
  11. Site Internet des Courmettes
  12. En savoir plus sur le projet A ROCHA

 

Un peu d’histoire

De la Pré-histoire au Moyen-âge :

L’homme habitait déjà ce lieu il y a plus de 50 000 ans. Près du dolmen de Camptracier, appelé « le Tombeau de l’Ancêtre », des éclats de silex et une pointe de flèche retrouvés ont permis de le dater du chalcolithique.

Le camp de l’Eouvière, situé à l’emplacement du poste de guet actuel, est entouré de ruines d’habitats effondrés, datant de l’époque romaine.

Les vestiges d’un ancien château de guerre à l’ouest du plateau, connu sous le nom de « Clos de la Ville »,  datent du moyen-âge.

Au début du XIII° siècle, le Comte de Provence fit construire des fortifications le long de la ligne des Baous, incluant le château fort des Courmettes. Le dénombrement des « castra », effectué de 1235 à 1244, fait état du « castrum de Cormeta », la démographie, basée sur le nombre de « feux de queste », en donne 4 pour Courmettes, soit une vingtaine d’habitants. En 1315, Courmettes affichait 13 feux, soit trois fois plus.

Mais au dénombrement de 1471, il n’y a plus personne à Courmettes. On peut penser que c’est la fin de ce premier château, abandonné pendant des siècles et tombé en ruines définitivement.

Au XIV° siècle, le premier seigneur de Courmettes, Bertrand de Grasse, comte du Bar, est propriétaire du domaine qui restera dans cette famille jusqu’en 1590. Il passe ensuite aux mains des Castellane.

Du XVIIIème siècle à nos jours

En 1699, la visite pastorale de Monseigneur Bourchenu, évêque de Vence, indique la construction d’une église aux Courmettes…

Après la grande tourmente de la Révolution Française, le 25 Floréal de l’An XII, soit le 15 mai 1804, le Domaine est vendu par Marie Roseline Elisabeth Charlotte Villeneuve, à Jacques Emmanuel Maurel de la ville de Vence qui en fera donation à son fils Joseph Marcellin Maurel, avocat et maire de Vence, le 27 mai 1846. Le 26 juin 1878, la veuve de Marcellin Maurel fait donation des Courmettes à Aubin François Antoine Emmanuel, « propriétaire rentier » de la ville de Grasse, qui décèdera en 1904.

Sanatorium de 1917 à 1929

C’est un très beau domaine agricole avec son château du  XVIII° siècle, ses bâtiments de ferme, ses bergeries, ses belles terres de jardin, de labour, de pâturages. En 1919, le pasteur Stuart Roussel le transforme en sanatorium d’héliothérapie pour soigner les malades atteints de tuberculose osseuse et les soldats de la guerre de 1914-18. Il fonde la Société du Pic de Courmettes, avec l’aide d’un riche protestant américain, M. Mac Intyre qui participe au projet. Le domaine comportant Courmettes, le Villars, Plan-Rougier et Pié-Martin est acheté le 31 août 1918.

La Société civile du Pic de Courmettes est remplacée par l’Association protestante « Amiral de Coligny », présidée par M. Delille. Les transformations sont importantes :  à l’emplacement des greniers de la ferme et des étables, sont aménagées des terrasses de cure supportées par des arcades et entourant les dortoirs. C’est le docteur Gérard Monod qui prend la direction du sana en 1921.

L’association « Amiral de Coligny » est reconnue d’utilité publique le 1er janvier 1922

La route qui mène aux Courmettes monte difficilement en lacets, le sol empierré s’effondre régulièrement et rend impossible l’accès de la maison aux malades immobilisés. De sanatorium, le centre devient préventorium ; il accueille des enfants à la santé fragile qui sont montés à dos de mulet par le sentier rocailleux. Le docteur Monod compte sur les ressources du domaine: le lait, la volaille, le potager, la porcherie…

L’aérium reçoit surtout des malades de l’assistance médicale gratuite, mais le budget est déficitaire. En 1928, le Ministre et le Préfet exigent la construction d’une véritable route et la transformation totale des locaux. L’Association ne peut faire face à de telles dépenses. En 1929, le docteur Monod doit quitter son poste. Les malades sont évacués. Seul subsiste un petit service « d’enfants abandonnés chétifs » sous la direction de madame Monod. L’œuvre cesse définitivement ses activités en 1934, il ne reste sur place qu’une gardienne et un fermier.

 

La gestion de la Fédération Française des Eclaireuses 1937 – 1965

Le conseil d’administration propose les lieux à un mouvement protestant de jeunesse. La Fédération Française des Eclaireuses qui y fait son premier camp d’été en 1937.

Des travaux d’aménagement de sanitaires permettent d’accueillir une centaine d’enfants.

En 1939, les camps ont lieu surtout l’été, mais aussi aux vacances de Noël et de Pâques. les enfants arrivent de Nice par le train jusqu’aux Valettes. Là les attendent une ânesse, et une charrette tirée par des bœufs pour porter le matériel et les sacs.

 

C’est après le camp d’été qu’éclate la guerre de 39-40.

Après l’Armistice de juin 1940, le domaine se transforme en centre d’apprentissage agricole pour jeunes filles, la Ruche, agréé par le Ministère de l’Agriculture du gouvernement de Vichy. Il y a aussi des cas sociaux qui posent problèmes, et l’expérience de la Ruche est stoppée en décembre 1941.

Dès 1942, les Eclaireuses réfugiées font l’apprentissage de l’élevage. Avec les muletiers, les ouvriers agricoles, ce sont des jeunes gens de toute sorte qui travaillent sur le domaine. On y trouve des chômeurs, des adolescents qui refusent de partir pour le STO, des jeunes résistants, et même des prisonniers allemands après la guerre. Le muletier est un réfugié d’Allemagne. Au Villars, ferme qui dépend de Courmettes, des résistants se sont installés, camouflés en charbonniers. Après les parachutages d’armes, ils partent vers le Vercors. Les allemands mettent le feu à la ferme du Villars à la suite de « traces suspectes ».

Le 15 août 1944, des FFI qui rejoignent le maquis passent à Courmettes et emportent tout ce qui peut leur être utile: couvertures, provisions…

 

En 1947, le domaine achète la première Jeep. Avec l’aide du Fonds Forestier National (FFN) des travaux sont entrepris pour la stabilité du sol et l’agrandissement des virages que la jeep devait alors négocier en plusieurs fois.

En 1950, la route est carrossable jusqu’à la « plateforme », à mi-chemin. Là sont chargées les arrivantes avec leurs bagages, dans les deux jeeps pour le dernier tronçon sportif…C’est un immense progrès.

Afin de permettre l’accès aux pompiers, en 1973, un projet de transformation de la route en pare-feu susceptible d’être goudronnée voit le jour… et celle-ci sera terminée complètement en 1990.

 

Les Colonies de vacances 1960 – 1972

Pendant cette période, seuls les enfants en vacances bénéficieront du domaine.

Galerie photos de 1917 à 1970

 

Le Centre d’Animation 1974 – 2006

Après un temps de fermeture, le domaine est ouvert à nouveau en 1974 pour un fonctionnement continu en Centre d’Animation, géré par l’Association « Les Courmettes ».

De 1975 à 2006 vont se succéder stages, séminaires, chantiers nature, en même temps qu’étaient réalisés d’importants travaux de rénovation (construction d’un ensemble cuisine-restauration, aménagement des hébergements) ainsi qu’un inventaire détaillé du patrimoine naturel du domaine, qui sera classé en réserve naturelle en 1996.

Depuis 2008, la gestion du domaine est confiée à l’Association A Rocha, de dimension internationale, dans une optique de recherche scientifique, de défense-découverte de la Nature et de développement de l’Éco-tourisme

Nota : Pour plus de détails sur la période de la Préhistoire au XIXème siècle voir le livre de Nicole Andrisi
TOURRETTES-SUR-LOUP EN SON PAYS Tome I: La Recherche du Temps Perdu.

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Le projet d’A Rocha

Aux Courmettes, l’association A Rocha travaille actuellement sur le développement d’un centre éco-touristique, d’étude et d’éducation à l’environnement. Le tourisme écologique aux Courmettes, c’est une structure d’accueil basée d’abord sur son propre patrimoine naturel. Et afin d’en profiter, les visiteurs seront invités à se déplacer librement sur les sentiers balisés, ou à profiter de sorties accompagnées, et d’animations diverses, celles-ci abordant des thématiques spécifiques. D’autres activités pour l’accueil du public seront mises en place: une boutique et ultérieurement, un lieu de restauration. A Rocha souhaiterait s’investir dans d’autres activités liées à l’événementiel (séminaires pour entreprises, mariages…)

Un programme scientifique permettra d’évaluer dans le temps l’incidence du réchauffement climatique et l’évolution de la végétation. Ces études enrichiront un programme pédagogique qui permettra au public de mieux comprendre les richesses naturelles, les menaces pesant sur notre environnement, l’impact des activités anthropiques et les conséquences du réchauffement climatique à l’échelle locale et plus globale.

Bien entendu, ce projet est en phase de démarrage et A Rocha doit faire face à un grand besoin de fonds pour mener à bien ses objectifs.

Il est nécessaire de faire appel à de nombreuses ressources pour mener à bien la mission d’A Rocha aux Courmettes. Si vous vous sentez concernés, n’hésitez pas à nous aider.

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L’équipe en place

Toute l’équipe des Courmettes est passionnée de nature et d’environnement. Les tâches aux Courmettes sont très variées et tout le monde fait un peu de tout, mais les principales responsabilités sont les suivantes…
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Sorties découverte

Des balades nature sont proposées sur le site.

Encadrées par l’association « Méditerranée 2000 » elles vous feront découvrir les richesses naturelles de ce lieu exceptionnel.

Animations gratuites mais réservation obligatoire sur le site 

Rendez-vous à l’accueil du Domaine
Départs garantis à partir de 4 personnes
les horaires des sorties sont : 10h30 à 12h00..

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Fêtes de saisons

Elles ont lieu mi-octobre et mi-mai le Samedi sur les hauteurs de Tourrettes sur Loup.

  • balade en matinée puis grand jeu de pistes durant l’après-midi
  • C’est au Domaine des Courmettes que de nombreux stands, exposants et animations vous attendent pour célèbrer le changement de saison.
  • De la balade nature aux dégustations de produits artisanaux, nul doute que vous trouverez de quoi vous émerveiller.
  • Soyez les bienvenus pour un grand bol d’air pur entre mer et montagne.
  • Ouvert de 10 heures à 17 heures avec expositions sous abri, au cas ou la pluie s’inviterait à la fête.

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