Une richesse fragilisée par la fréquentation du site
Cet été, les Gorges du Loup ont été particulièrement mises en avant dans les médias locaux et nationaux comme lieu de baignade et de sports. Toutefois ces lieux exceptionnels restent fragiles par la forte fréquentation estivale de la côte azuréenne.
Le site du Loup s’étend sur 48 km, de sa source à Andon jusqu’à l’embouchure de ce fleuve côtier à Villeneuve-Loubet. De nombreuses activités se pratiquent dans les Gorges : baignade, canyoning, randonnée aquatique, canoë-kayak, escalade… Cette forte fréquentation estivale impacte les milieux naturels des berges et de la rivière, notamment par le piétinement du sol et le dérangement des animaux.
Un travail avec les professionnels du canyoning a permis de définir ensemble un parcours préférentiel pour minimiser les impacts sur les milieux les plus sensibles. Certaines bonnes pratiques sont également recommandées comme de marcher sur les gros cailloux, de ne pas retourner le sable et de rester en eaux profondes.
Il faut également éviter de crier pour ne pas déranger les espèces. En effet, les Gorges abritent des falaises, pelouses, chênaies typiques avec une grande biodiversité : on dénombre 27 espèces d’oiseaux, notamment : l’Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Cincle plongeur, la Bergeronnette des ruisseaux… Plusieurs espèces protégées de chauve-souris et reptiles : le petit Rhinolophe, des colonies de Minioptères, la Couleuvre vipérine et de nombreuses espèces protégées de poissons et de crustacés comme : le Barbeau méridional, l’Ecrevisse à pattes blanches…