LUTTE CONTRE LA PROLIFRATION
DU MOUSTIQUE TIGRE

 

Le moustique tigre (aedes albopictus) est implanté dans le département des Alpes-Maritimes, et l’ARS nous a signalé des situations préoccupantes sur la commune de Tourrettes-sur-Loup. Le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée car il peut être vecteur des virus de la Dengue, du Chikungunya et du Zika, dont plusieurs cas ont été répertoriés l’an dernier à Saint-Jeannet et La Gaude.

Ces maladies, généralement observées dans les zones tropicales et subtropicales se transmettent d’homme à homme par l’intermédiaire du moustique tigre. Lors d’une piqûre sur une personne infectée, le moustique prélève le virus, et en 2 jours environ, il est capable de le transmettre à l’occasion d’une autre piqûre sur une personne saine, ce qui pourrait marquer le début d’une épidémie. Il est donc primordial d’agir à titre préventif.

Il est rappelé que la lutte contre la prolifération du moustique tigre est l’affaire de tous. Il est essentiel que chacun applique les bons gestes afin de se protéger ainsi que son voisinage. Le moustique tigre n’aime pas voyager, celui qui vous pique est né dans votre quartier, généralement à moins de 150m de votre habitation.

La mairie de Tourrettes-sur-Loup fera en complément une campagne de démoustification aux endroits prioritaires.

 

LES GESTES SIMPLES POUR ÉVITER LA PROLIFÉRATION DU MOUSTIQUE TIGRE
ET SE PROTÉGER

 

I/ La destruction des gites larvaires (lieux de ponte) :

      • Supprimer ou vider au moins une fois par semaine les gîtes larvaires potentiels, c’est-à-dire les contenants où l’eau peut s’accumuler, que ce soit dans les jardins, sur les terrasses et les balcons.
      • Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, si possible supprimer les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable humide ;
      • Couvrir les bidons, citernes ou bassins de récupération d’eau de pluie pour les rendre inaccessibles aux moustiques (les couvrir d’une moustiquaire ou d’un tissu fin), retourner les arrosoirs ;
      • Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau (eau de javel, galets de chlore, etc…) ;
      • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie pour que l’eau ne stagne pas dans les gouttières, regards ou caniveaux, et les récurer si nécessaire ;
      • Ranger à l’abri de la pluie tous les stockages pouvant contenir de l’eau : pneus, bâches, plastiques, jeux d’enfants, mobilier de jardin, pieds de parasols, piscines gonflables non utilisées ;
      • Entretenir les espaces extérieurs, évacuer les petits détritus, les encombrants et les déchets verts.

II/ Limiter les lieux de repos des moustiques adultes :

      • Débroussailler, tailler les herbes hautes et les haies, élaguer les arbres ;
      • Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux ;
      • Réduire les sources d’humidité en limitant notamment l’arrosage ;
      • Entretenir les jardins.

III/ Les dispositifs de piégeage :

Il existe de nombreux types de pièges ciblant différents stades de développement physiologique des moustiques. L’ANSES considère que, dans un contexte d’utilisation préventive, les pièges pondoirs létaux peuvent être particulièrement efficaces s’ils sont déployés avec :

      • une densité minimale de 1 à 3 pièges par maison (selon les pièges, la taille des jardins et la végétation) ;
      • une couverture des maisons traitées supérieure à 60-80 % dans le voisinage ;
      • une durée de piégeage dépassant les 3 semaines.

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